I. Carte d'identité
-
NOM : Syatoslav.
-
Prénom : Kioku.
-
Deuxième prénom : Ne connaissant pas ses véritables origines, il ne semble pas en avoir.
-
Surnom : Kio’, Kio-kun à la limite… ou « Renard Blanc », bref, à vous de voir. ^^
-
Origine : Russe, mais élevé au japon.
-
Groupe sanguin : B.
-
Date de Naissance et/ou Age : Né un 25 décembre 1990, donc 18 ans.
-
Sexe : Masculin.
-
Sexualité : Gay, yay !
-
Dominant(e)/Dominé(e) : Ouh la… ça dépend des moments, mais la plupart du temps dominé.
-
Casier judiciaire ? : Vierge de chez vierge… du moins, pour le moment, hé hé.
II.Vie de tout les jours
Phobie(s) : Kioku à peur de l’eau. C’est sa seule phobie vraiment gênante. Il déteste l’eau, certes, mais cela ne s’arrange pas avec le fait qu’il nage aussi bien qu’une enclume. Il n’est à l’aise à l’intérieur que lorsqu’il a pied, en fait (dans un bain, par exemple.).
Aime : Il aime les choses simples, et il ne cherche pas à se compliquer la vie plus qu’elle ne l’est déjà. Ses petits plaisirs se résument à peu de choses, comme les différentes sortes de chocolats, ou bien le simple fait de lézarder à l’ombre d’un arbre un beau jour d’été. Il aime également cuisiner. Le sang lui vaut aussi une fascination étonnante. Plus légèrement, il se voue une passion récente pour l’informatique.
N'aime pas : Il n’aime pas… disons qu’il déteste pas mal de choses. Pour la plupart de ces choses, on peut citer l’eau, les plats brûlés ou ratés, les dragueurs (ou dragueuses), son frère jumeau et certains de ses souvenirs… Il déteste aussi être retenu par des règles, qu’il juge stupide.
Animal de compagnie : Aucun, bien qu’il apprécie énormément les renards, les chats, et les loups.
Problème(s) de santé : Il n’en a aucun en particulier. Il fut un temps où il possédait une santé plutôt fragile et une constitution faible, mais ces inconvénients se sont dissipés avec le temps. Pour le reste, on lui a découvert quelques penchants narcoleptique, mais rien de bien grave. Pour finir, le fait qu’il soit albinos lui fait subir de beaux coups de soleil lorsqu’il est exposé à celui-ci, et d’ailleurs, il supporte mal le trop plein de lumière, la plupart du temps.
III.Descriptifs
Physique : Disons le franchement : Kioku est un beau garçon, malgré son physique singulier qui en a effrayé plus d’un. Effrayé est le mot, car Kioku est un garçon albinos. Mais mis à part cela, il s’agit d’un jeune homme plutôt de taille moyenne pour son âge, avoisinant les un mètre soixante dix aujourd’hui. Par contre, il se trouve un peu trop maigre à son goût, mais ce n’est que son avis. Sa peau est d’une pâleur incroyable, tellement blanche qu’il pourrait facilement être confondu avec un fantôme. Ses cheveux, dégradés courts, n’arrangent rien, vu qu’ils sont d’un blanc immaculé malgré son jeune âge, ce qui lui a valu quelques railleries de la part de ses anciens camarades de classe. Une frange blanche cache son front de son enfance, une frange qu’il coupe un peu régulièrement pour pouvoir espérer voir quelque chose. Un visage plutôt fin est encadré par cette chevelure de neige, arborant une peau toute aussi clair et aux allures tout aussi fantomatiques. Mais l’atout le plus étonnant chez sa personne sont évidemment ses yeux : Fins, malicieux et un peu étriqués, tels ceux d’un véritable renard, sont d’une couleur rougeoyante sans nulle autre pareille. Deux véritables rubis, précieux et somptueux, aux reflets sanguins. La pupille est d’un noir pur et ressort bien évidemment parmis tout ce rouge, comme une perle noir au milieu d’un océan d’hémoglobine. Pour le reste, on peut dire que son style vestimentaire est simple, très simple même, ses couleurs favorites, le rouge, le blanc et le noir étant toujours portées séparément pour rendre honneur à la couleur du jour, qu’il dit. Ainsi, un jour on peut le voir habillé uniquement de blanc, tandis que le suivant c’est le noir qui recouvre son corps. Et niveau style de vêtements, rien de bien compliqué non plus : un jean et un tee-shirt suffisent amplement.
Psychologique-Caractère : De façon simple, on pourrait dire qu’un caractère rebelle et imprévisible l’habite, et cela peut parfois tout simplement passer pour de l’insolence pure aux yeux de personnes innocentes. En effet, ses sourires horriblement taquins et moqueurs, et son attitude nonchalante, blasée et carrément « j’menfoutiste » n’arrangent pas la chose. La plupart du temps, il ne se sent pas concerné par ce qui l’entoure, à moins qu’une chose particulière attire son attention, et dieu c’est qu’il n’y pas grand-chose qui le fasse bondir…
Mais son caractère exceptionnel ne s’arrête pas là : selon certains spécialistes ayant traiter le malaise psychologique de ce garçon, Kioku est un cas unique. Mais leurs différentes théories se rejoints toutes en un point : Le choc des événements de son passé y est pour quelque chose, évidemment… Un certain type de gaminerie existe dans sa mémoire délurée : elle se situe à mi-chemin entre le sadisme pur et l’innocence noire poussée à l’extrême. Masochiste à ses heures perdues et arborant une certaine fascination pour le sang, il n’est pourtant pas foncièrement dangereux, tant qu’on ne l’énerve pas. En effet, contrairement aux pensées de certains, ce n’est pas un psychopathe avide de meurtre et tuant pour le plaisir : ce genre d’activité ne l’intéresse pas du tout, d’ailleurs il n’a jamais tué personne.
Encore une facette étonnante : Il peut rester plusieurs minutes, si ce n’est plusieurs heures dans la même position, observant incessamment son bracelet gravé d’un air nostalgique, et parfois triste au possible, se mettant parfois à parler tout seul, peu importe qu’il soit accompagné ou non. La plupart des choses qu’il peut dire en pareil cas sont des évènements liés à son passé, rien d’autre. Et vous aurez beau essayé de capter son attention, il ne vous parlera que si vous rentrez dans son jeu et vous intéressez à ce qu’il raconte.
Etonnament, Kioku ne pleure pas. Ou du moins, très peu. Même lorsqu’il se fait mal. A travers cela, les spécialistes ont réussi à en tirer une certaine insensibilité à la douleur, physique ou morale. Pour terminer, on peut ajouter que ses défauts, même légers, sont assez nombreux, mais que ses qualités ne sont pas à oublier : autrement dit, c’est un sale gamin égoïste et égocentrique la plupart du temps, mais il peut s’avérer être un précieux allié et un ami des plus exceptionnel, le tout est d’arriver à l’intéresser suffisamment pour cela…
Signe(s) particulier(s) : Aucun, à part le fait qu’il soit albinos et le bracelet qu’il porte continuellement.
IV.Histoire
- I - Prologue –
Lieu : Japon, ville inconnue.
Date : 25 décembre 1990.
Une nuit d’hiver des plus banales. Le soir de noël, pour être exacte. Alors que toutes les familles avaient ouvert leurs cadeaux sous le sapin traditionnel depuis un petit moment déjà, un couple restait en retrait, éloigné de la lumière des réverbères, prêt à commettre ce qu’ils allaient considérer comme l’erreur de leur vie. En face d’eux, un second duo de personnes. Un grand homme, à l’allure horriblement sévère, et à côté de lui, une femme aux cheveux longs, un peu plus petite et tenant dans ses bras une forme inconnue. Dans le silence de la nuit, des cris résonnent, de plus en plus forts au fur et à mesure des minutes. Ce sont les cris du petit bébé que sa mère tient dans ses bras. D’une voix un peu désespérée, elle tente de le calmer faiblement, sans succès. Résignée, elle avance vers la femme de l’autre couple, ses yeux la picotant légèrement. Tremblante, elle tend l’enfant vers cette femme pratiquement inconnue à laquelle elle lègue son fils en pleurs, murmurant doucement, sa voix sanglotante à l’accent russe :
« Occupez vous bien de lui… »Elle pose une dernière bise maternelle sur le front du bébé et recule, voyant le second couple s’éloigner avec l’être qu’elle a mise au monde, et ce sans un merci. Par la suite, elle s’effondre en pleurs, ne prêtant même plus attention à un second bébé, très sage, dormant profondément dans les bras de l’homme stoïque et malgré tout peiné… car le 25 décembre 1990, alors que toute la ville était encore empreinte d’un esprit festif, Mme et Mr Syatoslav durent faire le choix le plus difficile de toute leur existence, lors d’un voyage au japon…
- II - « Education » ? Un bien grand mot… -
Lieu : Japon, ville de Nagasaki.
Date : 7 années après l’abandon.
Qui aurait pu croire que le jeune Kioku allait tomber sur les parents les plus méprisables au monde ? Personne, évidemment. Mais apparemment, la chance avait quitté le jeune enfant. Pour commencer, supportant mal les railleries et les moqueries de ses camarades sur la couleur de ses cheveux et de ses yeux, Kioku avait développé un certain instinct combatif et ce, dés le cours préparatoire. Il s’était mis à frapper quiconque se moquait de lui, peu importe de qui il s’agissait. Il se vengeait tant et si bien qu’il du changer d’école à peu près si fois en 7 années d’existence, ce qui lui vala, de son côté, quelques coups de ses chers « parents ». Car parallèlement à ses bagarres scolaires, le véritable problème se trouvait à la maison : pour ses parents adoptifs, Kioku n’était rien d’autre qu’un moins que rien, un sous-homme, une soubrette inutile qui devait passer son temps libre à récurer le domicile familiale, sous peine de coups et blessures importants ou bien un petit séjour dans le placard de sa chambre, dénuée de jouets, évidemment…
Kioku du mettre sept longues années pour comprendre que ses parents ne l’aimaient pas le moins du monde. A la sortie de l’école, il ne pouvait s’empêcher de ressentir du dégoût vis-à-vis des familles de ses camarades. Peu à peu, au fil des années et des écoles, des questions à propos les blessures trop multiples de Kioku se posaient, et dés que ses parents étaient convoqués pour régler cette affaire, Kioku changeait presque immédiatement d’école, ce qui ne manqua pas de faire naître quelques rumeurs – parfois fondées – envers ce couple, qui redoublaient de coups de plus belle.
« C’est de ta faute si notre réputation est foutue !! Saleté de gosse, tu ne mérites pas d’être né !! »Il ne méritait pas d’être né… Cette idée ne le quitta plus depuis le jour où son père prononça cette phrase entre deux coups de pieds. Ignorant la vérité sur sa naissance et plutôt mature pour son âge malgré tout, il se demandait chaque soir, recroquevillé dans son lit, pourquoi est-ce que ses parents s’étaient donné la peine de contacter la cigogne qui apportait les bébés…
- III - Le sourire bienfaiteur -
Lieu : Japon, Nagasaki.
Date : 24 décembre 1997.
Une vie horrible en perspective, donc. Mais durant ces sept années d’intense atrocité, une lueur d’espoir s’offrit à un Kioku plus que désespéré. Une sacrée lumière.
C’était la veille de noël, une fois encore. Terré dans sa chambre froide, Kioku était en train d’effectuer son seul plaisir : Regardez le paysage à travers la fenêtre, assit sur la rambarde de celle-ci. D’ici, il pouvait voir la neige tomber, l’expressions des passants, les chiens aboyer, les voitures rouler, et tout le reste qui faisait de son quotidien un éternel lot de surprises. Mais la voix grave et menaçante de son père résonna dans les escaliers, l’arrachant à ses pensées :
« Kioku !! Descend immédiatement !!
- Oui, j’arrive… »Se demandant quel forfait il avait encore commis, Kioku descendit mollement, lentement, savourant chaque marche comme si c’était la dernière fois qu’il les empruntait. Arrivé dans le salon, il fut surpris d’y découvrir quelque chose de nouveau : son père et sa mère n’accueillaient pas souvent du monde chez eux, mais ce jour-là, une jeune fille blonde, souriante, aux grands yeux marrons pétillants de bontés, étaient assise en face d’eux, en train de touiller son thé avec sa petite cuillère.
« Elle s’appelle Kanae. C’est une jeune fille au paire qu’on vient d’engager. Ce sera celle qui te supportera, dorénavant.
- Bonjour Kioku ! »La jeune fille adressa un sourire doux après cette réplique. Un sourire pure, dénué de mauvaises intentions. Un sourire qui restera inscrit dans le cœur de Kioku pour toujours…